Mouvement politique des objecteurs de croissance (mpOC) – 2009-2022

Accueil > Ressources > Crash du vol Barcelone-Dusseldorf : à 7 min du site nucléaire de (...)

Crash du vol Barcelone-Dusseldorf : à 7 min du site nucléaire de Cadarache

mpOC | Posté le 27 mars 2015

Un communiqué de la coordination antinucléaire sud-est française

Le crash du vol Barcelone-Dusseldorf au dessus de Seynes-les-Alpes s’est produit mardi 24 mars 2015 à moins de 7minutes de vol et 110km du site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône) et à peine 8 minutes des sites nucléaires de Tricastin (Vaucluse-Drôme), de Marcoule (Gard) et de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche). Aucune intervention, même celle du Mirage 2000 qui a décollé de la base d’Orange (Vaucluse) n’a pu empêcher le crash... Aucun site nucléaire n’est en mesure de résister à un tel événement. Il faut les mettre à l’arrêt immédiatement.

Nous laissons le sensationnel et l’émotionnel aux grands médias qui tournent en boucle. Nous, rationalistes et humanistes, centrons notre attention sur les faits bruts et objectifs, et la protection de l’humain, du vivant et des territoires. Les voici en 4 illustrations. A chacun de juger si nous pouvons éviter l’enchainement de la catastrophe nucléaire dans un tel cas. Que le crash soit accidentel ou volontaire.

Le site nucléaire de Cadarache (Commissariat à l’Energie Atomique et Areva) dans les Bouches-du-Rhône comporte plusieurs INB (Installations Nucléaires de Base) et INBs (Installations Nucléaires de Base Secrètes) militaires et se trouve à à peine 110km du lieu du crash soit à 7minutes de vol. Le couloir de vol et la trajectoire du vol 4U9525 de la filiale low-cost de la Lufthansa passait à quelques mètres de la base militaire nucléarisée de Toulon et du site nucléaire de Cadarache.

Carte-departements-et-regions-de-france.jpgLes sites nucléaires du Tricastin (Commissariat à l’Energie Atomique, Areva, EDF) en Vaucluse et en Drôme constituent la plus forte concentration d’INB de production de matières fissiles civiles et militaires, de traitement de déchets, d’anciens bâtiments de recherche atomique militaire, ainsi qu’une centrale nucléaire de 4 réacteurs de plus de 30 ans d’âge. Le site se situe à près de 120km du lieu du crash de l’avion soit à près de 8 minutes de vol.

Le site nucléaire de Marcoule (Commissariat à l’Energie Atomique, Areva, EDF) dans le Gard comporte plusieurs INB (Installations Nucléaires de Base) et INBs (Installations Nucléaires de Base Secrètes) militaires dont celles de la production de la bombe atomique et du terrifiant produit de fission (improprement appelé "combustible" car il n’y a pas de combustion) "Mox". Mox est un mélange d’oxyde de plutonium et d’oxyde d’uranium, le plus dangereux produit fabriqué par l’être humain, celui qui se trouve dans le réacteur n°3 en perdition de Fukushima et dans 25 réacteurs nucléaires en France.

A quelques kilomètres de là, à quelques minutes à vol d’avion : les sites nucléaires de Cruas en Ardèche (centrale nucléaire EDF) et de Romans sur Isère (assemblages de produits de fission par Areva).

Aucun site nucléaire n’est en mesure de résister à un crash d’avion. D’un coup d’aile : c’est le massacre.

Source et cartes : http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2015/03/26/Crash-du-vol-Barcelone-Dusseldorf-%3A-%C3%A0-moins-de-7min-du-site-nucl%C3%A9aire-de-Cadarache

Mots-clés : 
 
SPIP | Espace privé | Plan du site | Mentions légales | creative common | Suivre la vie du site RSS 2.0