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La baraque, un quartier alternatif vu par ses habitants

mpOC | Posté le 27 juin 2016

Habiter autrement, tel est un des thèmes qui nous est conté à l’occasion de la fête de l’anniversaire du quartier "La baraque" à Louvain-la-neuve le 2 juillet prochain. En effet, l’existence de ce quartier est des plus singulières puisque tout a démarré à partir d’un squat, il y a plus de quarante ans, sur un terrain qui ne serait jamais à vendre.

La brochure éditée en 2006 circule à nouveau : Mémoire d’une partie de l’histoire de "La Barque", elle intéressera tous/tes ceux et celles qui se penchent concrètement sur les nouvelles manières d’habiter parce que la recherche d’autres modes de vie est légitime et urgente !

La voici :

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Baraque LLN

Extraits :

L’appropriation est l’énergie d’origine du quartier de La Baraque, elle s’est étendue de l’appropriation de l’habitat à l’appropriation du quartier. Elle s’est avérée créatrice, dynamique et souple. Trente ans plus tard, elle est toujours le fil moteur des habitants.

Petit à petit, des modes de vie se sont enracinés et ils constituent aujourd’hui des évidences pour bon nombre d’habitants :

  • gérer en groupe ;
  • répondre au besoin lorsqu’il se présente, et pas avant ;
  • s’équiper sobrement ;
  • entretenir des liens sociaux importants ;
  • définir la bulle individuelle autrement que par des clôtures ;
  • ne pas gagner de l’argent sur la vente de son logement ;
  • … ces valeurs, qui fondent notre quotidien et notre bonheur, auraient de quoi glacer le sang de la plupart de nos concitoyens si on les leur proposait comme cadre de vie. Notre petite société de La Baraque continue néanmoins à pratiquer ses utopies parce qu’elles nous ont paru, au fil des ans, être les bons choix pour nous aujourd’hui.

La Baraque existe pour plusieurs raisons :

  • une population en recherche d’une autre manière de vivre ;
  • un village d’accueil où la solidarité des anciens a permis aux nouveaux venus de se développer ;
  • le contexte ouvert de l’université et de la ville nouvelle ;
  • la relation triangulaire : habitants – commune – UCL, où une innovation est moins difficile et où des interstices existent entre les pouvoirs. Dans les interstices, il y a de la vie qui foisonne.
Mots-clés :  -
 
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